Cette notion concerne les biens transformés ou pas, se situant en amont, à l'intérieur ou en aval du flux d'exploitation.
Ils ont pour vocation principale de réguler les consommations tout en maîtrisant les flux d'entrée. Ils offrent une disponibilité immédiate d'un composant pour servir un besoin. Ils sont utilisés dans le cycle d'exploitation à travers, les matières, les marchandises, les produits intermédiaires, les produits finis, mais aussi les diverses fournitures utilisées directement ou indirectement dans les principaux processus.
De nombreuses variables influent sur les niveaux prévisionnels : saisonnalité, produits périssables..
Il existe des méthodes permettant d'évaluer les quantités optimales à stocker en fonction de plusieurs paramètres comme le nombre de commandes, le délai d'approvisionnement, le cout unitaire des articles, etc. C'est la gestion économique des stocks.
Des tableaux de bord permettent de suivre les variations de stock pour prendre les décisions de réapprovisionnement.
D'autres écoles cherchent à supprimer ces goulots d'étranglement. La méthode de juste à temps (JAT) partage cet objectif.
Les analystes financiers, quant à eux, s'intéressent au ratio de rotation de stock
Maintenir un niveau de pièces trop élevé entraine des couts très importants (logistique, immobilisation, etc.). De plus certains produits stockés risquent de devenir obsolètes ou bien de mal vieillir.
Dans ce cas c'est simplement la fonction qui n'est pas remplie avec les conséquences associées : arrêt de production, articles pas disponibles à la commande donc clients insatisfaits, etc.
La comptabilité générale évalue régulièrement la valeur des stocks, enregistrant les valeurs initiales et finales dans les comptes d'actif et les variations dans les charges et les produits du compte de résultat. Cette distinction permet de séparer ce qui constitue le patrimoine de l'entreprise de ce qui est consommé pour son activité. La gestion des stocks influence le besoin en fonds de roulement. L'évaluation précise des stocks représente souvent un défi, mais une fois le principe compris, le traitement comptable devient simple à appliquer.
Les entreprises sont tenues d'effectuer l'inventaire de leur stock physique. Il est pratiqué généralement lors de la clôture d'un exercice.
L'objectif est de vérifier les écarts entre les marchandises, les encours de production et les matières réellement présents dans les rayons et le nombre théorique donné par son système de gestion, maintenant informatisé. Les causes de ces écarts sont à rechercher du coté des pertes et des vols lorsqu'une l'absence est constatée. De plus certains défauts peuvent donner lieu à des dépréciations. C'est le cas d'un produit présentant un défaut d'aspect qui rend sa commercialisation impossible.
Cette opération est une obligation légale : toute entreprise doit réaliser au moins un inventaire physique par an.
Un inventaire fiable nécessite une méthodologie rigoureuse. La première étape est la préparation, où les procédures sont formalisées par écrit, définissant qui effectuera le comptage, comment il sera réalisé, et quand. Une coordination avec d'autres services, notamment la production, est essentielle. Le comptage est ensuite effectué par des équipes formées. À la fin, les résultats sont transmis à la comptabilité pour le rapprochement des chiffres théoriques et réels, et une nouvelle évaluation du stock est réalisée.
Nous pouvons observer 2 axes : la gestion des coûts et la gestion de la disponibilité.
Comme nous l'avons vu, tout l'art de ce métier va être d'optimiser ces 2 axes pour une meilleure efficacité et une satisfaction client maximale. C'est-à-dire optimiser les coûts financiers des stocks tout en satisfaisant les clients avec la meilleure disponibilité possible
Les coûts d'acquisition relèvent d'une problématique d'achat - En effet l'acquisition englobe les frais pour acheter le produit : achat de matière, frais de transport, coût du service achat, etc.
Les coûts de possession dépendent d'une bonne gestion : une optimisation des quantités stockées, des frais annexes rattachés comme la gestion du personnel...
Pour éviter les rupture, il peut être tentant d'augmenter son niveau de stock mais la question à se poser est la suivante : quel est le véritable coût du stock et son impact ? Des effets négatifs sur la performance commerciale et les marges, des effets négatifs sur les coûts directs et les frais de structure...